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Publié le par askatu

Elle vivait dans sa petite maison,
Avec son petit mari, en fait un gros con,
Avec ses enfants, qui étaient grands maintenant,
Et dans les assoc’ elle’ tuait le temps,

Elle aurait bien voulu partir,
Loin de son mari, fuir,
Elle n’était pas heureuse,
Passé pour une emmerdeuse,

Trop de rancœur’et trop de rage,
De ne pas avoir le courage,
De tout quitter, de tout plaquer,
Pour sa vie là recommencer,

Pour oublier, tout les week-end,
Sa sombre vie, sa vie de merde,
Elle déboucher quelques bouteilles,
Abus d’alcool, pour mieux se perdre,

Elle, elle zonait chez les vivants,
Parfois aguicher quelques passants,
Elle, elle rêvait de tout plaquer,
De tout quitter, recommencer,
Trop de rancœur’et trop de rage,
De ne pas avoir eu le courage,
de tout plaquer, tout r’commencer,
Alors un beau, s’en est allé,

On l’a r’trouver , un beau matin,
On l’a r’trouver , Dessous un train,
Fraîche suicidé, bourrée d’cachets,
Au moins maint’nant, elle fait plus chier,
conte de faits

sous un arbre, une pauvre conne,
au loin il y a une licorne,
qui se méfie de cette vierge, 
qui se masturbe avec un ciérge,
dans son rêve sadomasochiste,
quelques hobbits à grosses bites,
la besogne,
et la cogne, 

une princesse dans une haute tour, 
attend que le prince charmant la four, 
dans le ciel, de noirs corbeaux,
fuient loin des guerres et des drapeaux, 
dans le lointain, n'rest' que les loups, 
chevauchés par des lutins fous,
et des hommes creusent leur tombeaux,
bientôt le mond' r'deviendra beau,
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